RMC et la grande gueule...Etienne LIEBIG

On reste suffoqué quelques fois en écoutant cette émission qui se voudrait ouverte à tous et surtout pluraliste, mais les bonnes intentions ne suffisent malheureusement pas à masquer la propagande et l'intolérance de certains de ses "sociétaires" .

Et aujourd'hui, c'est  Monsieur Etienne LIEBIG qui s'est montré particulièrement à la hauteur.
Je l'ai écouté et entendu imposer longuement ses idées sur" l'expulsion" de la jeune kosovare, mais il est vrai, qu'avec Monsieur LIEBIG, la Démocratie d'expression est souvent inexistante tant il est prompt à imposer sa vision aux autres "GG" en leur coupant la parole ou en les invectivant si, par malheur, ils contredisent son argumentation.

Soit..! C'est son style. Et De Gaulle disait, fort justement: "Le style, c'est l'homme". Au moins, nous voilà éclairés.

Ce matin, Monsieur LIEBIG, chantre de l'immigration incontrôlée et illégale, a purement insulté la justice et les Juges qui, à plusieurs reprises avaient eu à examiner le dossier de cette jeune personne en toute indépendance, en contestant le bien-fondé de leurs décisions.

Les Juges apprécieront.

Quand, dans un pays les Lois ne sont plus appliquées et respectées, quand la raison du plus fort en gueule domine, s'instaure alors une état de non-droit que les américains ont bien connu. Cela s'appelait le "Far West".

La Peuple français s'est choisi la République car la liberté collective d'un Peuple sera toujours supérieure à la Liberté individuelle. N'en déplaise à Monsieur LIEBIG. Que l'expulsion de cette jeune écolière soit critiquable dans la forme, probablement. Mais pas moins que l'expulsion de locataires réduits à la misère par la perte de leur emploi et si Monsieur LIEBIG veut s'indigner contre les expulsions, la France profonde l'attend.

Les français en ont assez d'entendre les professionnels de l'indignation sélective qui font monter, par ségrégation idéologique, leur colère et leur ressentiment. Les français ont soif d'équité, de justice et d'écoute.

Monsieur LIEBIG a toujours été un supporter de l'internationalisme, socialo-communiste de préférence. C'est son droit. A l'entendre, on comprend très vite que son modèle démocratique fut l'URSS, quand le stalinisme construisait des miradors pour éviter que la Démocratie heureuse ne soit contaminée par le fascisme occidental.

Le style, c'est l'homme. Au moins, en ce qui le concerne, on est fixé.

Jacques Métairie