• La République des Ligues.

    La République des Ligues.

    Le 6 Février 1934, les ligues d'extrême-droite défilent mais aussi les communistes, la défense des contribuables et nombre de citoyens ordinaires, écœurés par la corruption endémique qui gangrène l’État français. Ils veulent envahir le Parlement et faire tomber la République. Comment la France en est-elle arrivée là.?

    Un scandale, celui du radical socialiste Stavisky provoque l'émotion. Cet escroc, confondu dans l'affaire des "Bons de Bayonne" avait  bénéficié des protections de la justice, du milieu des affaires et du copinage direct des ses amis politiques. Il finira par se suicider......officiellement.

    Mais la dépression économique, le chômage, la misère galopante et les exactions d'une classe politique cupide ne devient plus supportable par le Peuple. Alors il gronde.

    Il est toujours intéressant de comparer les époques pour comprendre les raisons qui mènent aux révoltes.

    En 2013, la France connait un chômage terrible qui continuera à grimper, contrairement aux dénégations absurdes du gouvernement. Les affaires éclatent aux grand jour et la classe politique s'en trouve discréditée. Le parlementarisme est combattu, de manière acharnée, principalement par le PS et l'UMP qui, en ayant cédé sans l'accord du peuple français, la souveraineté du Parlement à l'UE de Bruxelles, nous replongent dans la situation de 1934. Ce sont bien eux les anti-parlementaires.
    D'ailleurs un socialiste de renom, Marcel Déat, qui condamnait en 1934 "...les salauds qui déshonorent la République" devint le principal collabo du Maréchal Pétain en 1940....Comme quoi, être internationaliste ou socialiste, n'empêche pas d'être complice de crimes de guerre et d'organiser la mort de la France et de la République.

    Nous revivons une époque troublée; même crise économique, même trahison des élites, même affaires de corruption, même rejet du Peuple.....

    L'Histoire est un éternel recommencement...

    « Une nouvelle maladie.Après Chypre, le vol organisé se poursuit. »
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